La thermographie infrarouge
Tout élément, qu'il soit liquide, solide, organique, etc… émet un rayonnement infrarouge… ou plus simplement, une température.
Ce rayonnement infrarouge peut être mesuré au moyen d'une caméra dite «thermique» ou «infrarouge».
A l'instar d'une caméra classique, cet appareil filme ou photographie un environnement : un local, un mur, un plafond, une façade, etc… et restitue son image, sous l'angle des températures.
C'est ainsi que peuvent apparaître les composants «cachés» de l'environnement analysé par « thermographie », tels que les tuyauteries encastrées, les câbles électriques, les fissures et autres corps creux, etc… et par conséquent, les fuites, les points de surchauffe, les zones froides et autres anomalies, deviennent visibles… sans occasionner le moindre dégât aux habitations, de manière «non-destructive».
Les caméras, à la pointe du progrès, dont nous disposons, bénéficient toutes des dernières évolutions de cette technologie et nous permettent d'investiguer dans une large plage de températures, de -80 à + 600° C.
Grâce à cette large échelle de mesure, l'image restituée fait apparaître le plus petit détail et le plus petit écart de température avec une grande précision, c'est ainsi, par exemple, qu'une fuite d'eau, dans le sol ou un mur, apparaît clairement, suite à l'image thermique qu'elle dégage.
Nos caméras sont en outre équipées d'une optique double et de la technologie de « fusion d'image », qui permettent d'incruster l'image infrarouge dans l'image réelle, avec le contraste souhaité, afin de localiser et de visualiser le(s) problème(s) avec précision.
Cette imagerie, une fois traitée, est entièrement exploitable, comme tout autre cliché numérique, ce qui nous permet d'établir des rapports précis et circonstanciés.